l’association « ARTEST » a le plaisir de vous inviter à notre exposition traditionnelle

organisée à l’occasion des fêtes de fin d’année et intitulée

« ConTeS de NoëL »

du 16 décembre 2010 au 7 janvier 2011

du lundi au vendredi de 9h00 à 15h00 et de 19h00 à 22h00

café-brasserie «FLUTE»

10, rue du pont Montaudran

31000 Toulouse

métro François Verdier

Chers amis, 

Nous avons le plaisir de vous inviter à la dernière projection d'un film russe dans le cadre de l'exposition "MYTHE DE LA FEMME RUSSE" accompagné d’un petit thé russe.

Le film est intitulé "Le DEBUT", il sera diffusé

le 2 novembre 2010 à 19h30

au MJC ROGUET SAINT CYPRIEN.

9 rue de Gascogne

31300 TOULOUSE

tel: 05 61 77 26 00

НАЧАЛО

1970 U.R.S.S.

Lion d’argent du meilleur film et Lion d’Or pour l’actrice Inna Churikova

1h31 / noir et blanc / v.o. sous titrée français
Interprètes : Inna CHURIKOVA (Pacha), Valentina TELITCHKINA (Valia), Leonid KURAVLEV (Arkadi),  Michail KONONOV (Pavel), Nina SKOMOROKHOVA (Zina)..

Pacha, jeune ouvrière, est passionnée de théâtre. Mais dans les représentations du groupe théâtral local, on lui donne habituellement, en raison de son physique ingrat, des rôles de sorcière. Un jour, elle est remarquée par un metteur en scène de cinéma qui cherche un visage pour interpréter Jeanne d'Arc. Pasha est sélectionnée et part pour Moscou…

Réalisation : Gleb Panfilov Image : Dmitril Dolinine. Scénario : Evgueni Gabrilovitch, Gleb Panfilov.

“ C’est de ce phénomène d’identification entre Inna et Jeanne que je suis parti. N’ayant pas la possibilité de faire un film sur Jeanne d’Arc, j’ai raconté l’histoire d’une jeune ouvrière, engagée par un metteur en scène pour être la vedette d’un film consacré à… Jeanne d’Arc. Pour moi, la personnalité de Churikova est telle qu’elle aurait pu être Jeanne d’Arc, même dans la réalité. ”

Gleb Panfilov

Le Début est l’histoire de Pacha, ouvrière qui joue Jeanne d’Arc dans un film en train de se tourner. Surtout, le Début suffit à prouver qu’il y eut en URSS aussi un élan, ou un essai d’élan comparable à ce que furent les nouvelles vagues, par exemple, en Pologne (Jerzy Skolimowski) ou en Tchécoslovaquie (Ivan Passer, Milos Forman). Un cinéma desserré, vibratile, attentif à filmer des corps jeunes et vrais, pas forcément héroïques, ou vraiment héroïques en cela qu’ils sont du peuple de ce temps-là. En l’occurrence, le corps d’une actrice un peu oubliée aujourd’hui, et pourtant inoubliable à la redécouvrir : Inna Churikova, dans la vie femme du cinéaste Gleb Panfilov. À elle seule, par le miracle de sa présence à l’écran – naturelle et dirigée – elle enchante les plans et fait presque advenir le film tout entier. (…)

Bernard Benoliel